Demande de partenariats bidons

En plus de toutes les publicités que je reçois en tant que professionnel, j'ai régulièrement des arnaques du genre : payez 3000 euros pour être mieux référencé, avec des techniques malhonnêtes et inefficaces. Mais il y a une nouvelle arnaque depuis quelques temps, qui correspond parfaitement avec la manière dont fonctionne l'internet moderne.

Dans un email en très bon français, écrit par Cécile, Amélie ou Ludivine, on me propose un échange d'article avec des sites dans la même thématique que la mienne, la musique. Il y a à peine quelques mois, je recevais les mêmes emails mais la thèmatique n'avait même pas d'importance. Que me propose-t-on ? Un échange d'article entre mon blog et plusieurs blogs dont "s'occupe" la demoiselle. Au premier coup d'oeil, des blogs avec des sujets musicaux, d'accord. Et en rentrant dans le détail ? Rien... Rien... Au mieux, un article qui explique pourquoi c'est très important (je prends un exemple réel) d'avoir un bon micro et qui termine par "Achetez-moi un micro", au pire, un texte de 50 mots expliquant pourquoi Rihanna a les cheveux violets. Lorsque l'on rentre encore plus dans le détail, avec des outils de SEO, on se rend compte que ces sites sont très récents et ont un score total de zéro visite par jour ! Par contre, les publicités sont très visibles et clignotent de partout sur ces pages sans le moindre intérêt.

On savait qu'il y avait des sites web sur tout et n'importe quoi, des gens désireux de vivre de leur travail prêt à écrire n'importe quoi sur n'importe quel sujet, prêts à se voler les uns les autres des articles, des documents pdf (comme les partitions) et des idées mais là on franchit une nouvelle étape dans la connerie ! Des sites vides qui espèrent profiter de la naïveté de Google. Oui, Google a du mal à différencier un contenu intéressant d'un contenu chiant mais il n'est pas trop con non plus et ce genre de sites ne réussira jamais à aller nulle part, surtout en se multipliant de la sorte. Je vous montrerais bien des exemples mais je voudrais surtout pas leur faire de la publicité.