Paroles
1. Il est parti l'autre semaine,
Fils, époux, père ou bien amant,
France appelait, cachant sa peine
Elle l'a conduit vaillamment.
Quand l'heure sonne
Elle dit tout bas
Dans un sourire où elle mit son âme :
Prends moi dans tes bras,
Je ne pleure pas,
Adieu, pars faire ton devoir, mon gars.
Voilà comment souffrent les femmes.
2. Là-bas, au loin, le canon tonne,
Dans l'hôpital aux grands lits blancs,
Elle passe, douce madone,
Comme un ange compatissant.
Auprès du "Petiot"
Qui râle tout haut.
Songeant à celle qu'en vain il réclame,
De sa douce voix,
Tremblante d'émoi,
Elle redit la chanson d'autrefois,
Voilà pourquoi chantent les femmes.