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Les claviers modernes : piano, synthétiseur, orgue

20 août 2014
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Lionel
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Les claviers modernes : piano, synthétiseur, orgue

Lorsque l’on regarde chez son marchand de musique les – claviers – on ne comprend pas toujours la différence de prix. Alors qu’ils semblent être tous pareils. Un clavier, c’est à la base des touches noires et blanches. Ce contraste est volontaire et permet une meilleure visualisation. Si toutes les touches étaient blanches (ou toutes noires) il serait difficile de se repérer. Bien qu’il y ait des claviers (fous) certains s’y retrouvent.



Les premiers claviers (clavecin) avaient les couleurs des touches complètement à l’envers de celles d’aujourd’hui. Les touches semblaient toutes noires (et jaunies) . C’est aussi pour se repérer qu’il y a des groupes de 2 et de 3 touches noires.

Pour les pianos acoustiques, il y a plusieurs formes :

Les piano droits que l’on peut plaquer le long d’un mur. C’est souvent sur ce genre de piano que l’on fait ses premières gammes. Ensuite, il y a les piano quart-de-queue ou piano demi-queue ce sont des pianos allongés avec des formes arrondies et un couvercle (un peu comme les clavecins) reposant sur trois pieds. Les pianos de concert, les pianos à queuece sont les plus longs de forme allongée avec le couvercle et sur pieds et les plus cher aussi. Pour les pianos droits d’ancienne génération, ils sont construits avec un cadre bois (un peu comme la forme d’une harpe). Dans ce cadre, des cordes sont tendues et retenues par de grosses vis (clés). C’est en tournant ces vis que les cordes une fois tendues et fonction de leur longueur donne la tonalité de la note. Il y a donc autant de cordes qu’il y a de touches sur le clavier. Lorsque l’on presse une des touches noires ou blanches, cela active un mécanisme complexe qui déplace un marteau. Celui-ci vient frapper la corde qui est placée juste en dessous (ou en face ou au-dessus) et produit le SON. Lorsque l’on relâche la touche, il ne doit se produire aucun bruit, c’est pour cela que le dos des marteaux possède des tampons pour amortir le retour en silence : http://mp2w.tripod.com/id19.html.

Deux pédales aux pieds permettent pour l’une soit d’étouffer le son de la corde frappée au moment du relâchement et l’autre au contraire de créer un allongement du son (sorte de réverbération). Certains pianos possèdent deux voire trois pédales pour créer des nuances. Les pianos modernes possèdent un cadre métallique moins sujet aux variations de la météo et surtout de l’hygrométrie. De ce fait, cela permet d’espacer les réglages de la tension des cordes par un spécialiste (l’accordeur). Souvent les personnes qui exercent le métier d’accordeur sont des aveugles qui de par leur handicap ont su développer leur sens auditif.

Dans les pianos, il y a ce que l’on appel le « toucher LOURD ». Il faut vraiment bien frapper la touche pour que le mécanisme soit projeté avec le plus de force sur la corde, autrement si l’on est un peu moud dans sa façon de jouer, des SONS risquent de ne pas être entendus. Cela permet aussi de nuancer la musique allant du doux à fort. Les premières recherches de nuances sonores sur les clavecins on donné naissance au piano-forté. Mais restons sur les claviers modernes. Bien que le son de la note LA (3ème octave) répond à une fréquence sonore de 440 Hertz, il semble « sonner » de façon plus riche en fonction des marques et du prix des pianos. Les constructeurs modifient sensiblement les fréquences : http://fr.wikipedia.org/wiki/Note_de_musique.

Les constructeurs, pour se différencier, jouent sur la caisse du piano, sa structure, la qualité des cordes, leur tension, et les matériaux utiliser pour les touches, les mécaniques et le bois laqué. Des entreprises de renom utilisent des matériaux composites pour minimiser l’usure. Des recherches sont également faites pour que la course du marteau soit la plus courte possible tout en ayant la même force de frappe.

Avec le progrès, sont arrivés les pianos électroniques. Ils n’ont plus rien à voir avec leurs grands-frères. Toute la mécanique a été remplacée par des contacteurs de pression. Lorsque vous appuyez sur une touche, c’est comme un bouton de sonnette de porte, cela produit un Son. Les Sons eux aussi ont été modernisés. Sur un piano électronique, vous pouvez produire plusieurs sons des pianos les plus chers au moins chers qui ont été échantillonnés. Pour simuler le « toucher lourd » les constructeurs usent d’artifices comme plomber ou freiner la pression des touches pour avoir la sensation de jouer sur un vrai piano acoustique. Les pianos électriques possèdent comme pour les vrais pianos 88 touches (7 octaves + 3 notes dans le grave), (voir ce lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Piano). Les constructeurs ont souhaité mettre dans les pianos électriques et les premiers orgues d’appartement (en forme de meuble) diverses sonorités, des cuivres aux cordes en passant par les percussions et des bruits (rafale de mitraillette, coup de sifflet, bruit de train, cri de femme ). C’est ce que l’on nomme des synthétiseurs. Les premiers orgues d’appartement de marque ELKA ou FARFISA étaient dans des gammes de prix abordables. D’autres constructeurs visaient des musiciens fortunés avec les CRUMAR ou WERSI. Voici par exemple une démonstration où il faut se faire greffer un bras pour jouer en même temps sur les trois claviers. Et cela coûte effectivement un bras.



La spécialiste, pour moi, est incontestablement cette musicienne :



Et les constructeurs s’en sont donné à cœur joie pour réaliser des instruments incroyables ou avec seulement deux bras et c’est deux jambes et surtout son cerveau on arrive à jouer des airs sur-orchestrés qui ont intéressé dans un premier temps les cinéastes comme Cécile B. Demille.



Un autre exemple, voir à 45 secondes :



L’encombrement des pianos électriques et des synthétiseurs ont été diminués en nombre de touches ramenés de 88 touches à 61 touches. Un simple bouton sur le tableau de bord permet de faire glisser les octaves hauts et les octaves bas pour simuler les 88 touches. Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès de touches :





Si vous ne savez pas choisir votre clavier, faites vous aider :





Et sachez qu’il n’y a pas d’âge limite pour bien jouer sur vos claviers :





Mais il faut commencer tôt :



Et ce sera vraiment vous qui jouerez car, comme pour l’aviation, il y a eu de folles inventions pour les claviers :











Et la plus drôle de toutes :



Et pour le futur (qui est déjà là) ce sera peut-être cela :



Si vous voulez en savoir plus sur les claviers, je vous propose de vous reporter aux nombreux articles sur le sujet sur Wikipédia.

Réagissez à cet article

Utilisateur N°1Zue.radosamimanana@fb.com le 2016-01-05 à 13h15

Les musiques sont bons!

Utilisateur N°2MAUS le 2014-08-20 à 12h52

Bonjour et merci
Sympa l'article, c'est complet, compris a y voir des claviers qui m'étaient inconnus jusqu'à ce jour.
J' aime surtout quand l'évolution permet de simplifier (et moins quand elle mène a trop de notes et de décibels).
merci pour l'article et les vidéos qui passent très bien

(moi je suis a fond dans ma nouvelle notation des accords utilisant d'autres signes que les portées et les notes, dans l'espoir qu'elle puisse faciliter l'accès à la musique au clavier pour les non lecteurs de partitions. Il s'agit de la notation MAUS. On va pouvoir y accéder via ce très bon site Partitions De Chansons)