Mélodies de Camille Saint-Saëns sur des poèmes de Victor Hugo
8 partitions gratuites avec accompagnement de piano.
Puisque j'ai mis ma lèvre à la coupe encor pleine.
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli.
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre ensevelli.
Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le coeur mystérieux.
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur bouche et tes yeux sur mes yeux [...]
Camille Saint-Saëns
Puisque j'ai mis ma lèvre à la coupe encor pleine.
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli.
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre ensevelli.
Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le coeur mystérieux.
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur bouche et tes yeux sur mes yeux [...]
Monte, écureuil, monte au grand chêne,
Sur la branche des cieux prochaine,
Qui plie et tremble comme un jonc.
Cigogne, aux vieilles tours fidèle,
Oh ! vole et monte à tire-d'aile
De l'église à la citadelle,
Du haut clocher au grand donjon.
Vieux aigle, monte de ton aire
A la montagne centenaire
Que blanchit l'hiver éternel.
Et toi qu'en ta couche inquiète
Jamais l'aube ne vit muette,
Monte, monte, vive alouette,
Vive alouette, monte au ciel !
Et maintenant, du haut de l'arbre,
Des flèches de la tour de marbre,
Du grand mont, du ciel enflammé,
A l'horizon, parmi la brume,
Voyez-vous flotter une plume
Et courir un cheval qui fume,
Et revenir mon bien-aimé ?
Camille Saint-Saëns
Monte, écureuil, monte au grand chêne,
Sur la branche des cieux prochaine,
Qui plie et tremble comme un jonc.
Cigogne, aux vieilles tours fidèle,
Oh ! vole et monte à tire-d'aile
De l'église à la citadelle,
Du haut clocher au grand donjon.
Vieux aigle, monte de ton aire
A la montagne centenaire
Que blanchit l'hiver éternel.
Et toi qu'en ta couche inquiète
Jamais l'aube ne vit muette,
Monte, monte, vive alouette,
Vive alouette, monte au ciel !
Et maintenant, du haut de l'arbre,
Des flèches de la tour de marbre,
Du grand mont, du ciel enflammé,
A l'horizon, parmi la brume,
Voyez-vous flotter une plume
Et courir un cheval qui fume,
Et revenir mon bien-aimé ?
L'aurore s'allume
L'ombre épaisse fuit
Le rêve et la brume
Vont où va la nuit
Paupières et roses
S'ouvrent demi-closes
Du réveil des choses
On entend le bruit.
Tout chante et murmure,
Tout parle à la fois,
Fumée et verdure,
Les nids et les toits
Le vent parle aux chênes,
L'eau parle aux fontaines
Toutes les haleines
Deviennent des voix ! [...]
Camille Saint-Saëns
L'aurore s'allume
L'ombre épaisse fuit
Le rêve et la brume
Vont où va la nuit
Paupières et roses
S'ouvrent demi-closes
Du réveil des choses
On entend le bruit.
Tout chante et murmure,
Tout parle à la fois,
Fumée et verdure,
Les nids et les toits
Le vent parle aux chênes,
L'eau parle aux fontaines
Toutes les haleines
Deviennent des voix ! [...]
Çà, qu’on selle,
Écuyer,
Mon fidèle
Destrier.
Mon cœur ploie
Sous la joie,
Quand je broie
L’étrier.
Par saint-Gille,
Viens-nous-en,
Mon agile
Alezan ;
Viens, écoute,
Par la route,
Voir la joute
Du roi Jean [...]
Camille Saint-Saëns
avec accompagnement de piano
Çà, qu’on selle,
Écuyer,
Mon fidèle
Destrier.
Mon cœur ploie
Sous la joie,
Quand je broie
L’étrier.
Par saint-Gille,
Viens-nous-en,
Mon agile
Alezan ;
Viens, écoute,
Par la route,
Voir la joute
Du roi Jean [...]
Si tu veux, faisons un rêve :
Montons sur deux palefrois;
Tu m'emmènes, je t'enlève.
L'oiseau chante dans les bois.
Je suis ton maître et ta proie;
Partons ! c'est la fin du jour;
Mon cheval sera la joie,
Ton cheval sera l'amour.
Viens ! nos doux chevaux mensonges
Frappent du pied tous les deux,
Le mien au fond de mes songes,
Et le tien au fond des cieux [...]
Camille Saint-Saëns
Si tu veux, faisons un rêve :
Montons sur deux palefrois;
Tu m'emmènes, je t'enlève.
L'oiseau chante dans les bois.
Je suis ton maître et ta proie;
Partons ! c'est la fin du jour;
Mon cheval sera la joie,
Ton cheval sera l'amour.
Viens ! nos doux chevaux mensonges
Frappent du pied tous les deux,
Le mien au fond de mes songes,
Et le tien au fond des cieux [...]
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