O, were I on Parnassus hill,
Or had o’ Helicon my fill,
That I might catch poetic skill,
To sing how dear I love thee!
But Nith maun be my Muse’s well,
My Muse maun be thy bonie sel’,
On Corsincon I’ll glowr and spell,
And write how dear I love thee.
Then come, sweet Muse, inspire my lay!
For a’ the lee-lang simmer’s day
I couldna sing, I couldna say,
How much, how dear, I love thee,
I see thee dancing o’er the green,
Thy waist sae jimp, thy limbs sae clean,
Thy tempting lips, thy roguish een-
By Heaven and Earth I love thee!
By night, by day, a-field, at hame,
The thoughts o’ thee my breast inflame:
And aye I muse and sing thy name-
I only live to love thee.
Tho’ I were doom’d to wander on,
Beyond the sea, beyond the sun,
Till my last weary sand was run;
Till then-and then I love thee!
Traduction
Oh, si j'étais sur la colline du Parnasse,
Ou j'avais o'Helicon à ma faim,
Pour que je puisse acquérir des compétences poétiques,
Pour chanter combien je t'aime!
Mais Nith doit être le puits de ma Muse,
Ma muse doit être ton bonie sel',
Sur Corsincon, je brillerai et épelerai,
Et écris combien je t'aime.
Alors viens, douce Muse, inspire mon laïc !
Pour une journée de mijotage de Lee-lang
Je ne pouvais pas chanter, je ne pouvais pas dire,
Combien, combien chérie je t'aime,
Je te vois danser sur le vert,
Ta taille est fragile, tes membres sont propres,
Tes lèvres tentantes, tes espiègles-
Par le Ciel et la Terre, je t'aime !
De nuit, de jour, dans un champ, à la maison,
Les pensées à ton sujet s'enflamment dans ma poitrine :
Et oui, je réfléchis et je chante ton nom-
Je ne vis que pour t'aimer.
Même si j'étais condamné à errer,
Au-delà de la mer, au-delà du soleil,
Jusqu'à ce que mon dernier sable fatigué soit écoulé ;
En attendant, et puis je t'aime !
