Ces percussions qui se frottent

Dans un précédent article, nous avions parlé de ces percussions qui se secouent, en insistant sur leur variété et leur nombre. Force est de constater que les instruments dont le son est produit par frottement ne forment pas une aussi grande famille. Toutefois, ils ont le mérite d'exister alors nous allons en parler.

L'instrument de base, la percussion de référence est bien sûr le guiro cubain. Sculpté à la base dans un fruit, comme la calebasse, strié sur toute sa longueur, les premiers instruments étaient rudimentaires. Ils n'ont pas énormément évolué depuis, si ce n'est qu'ils sont aujourd'hui fabriqués en bois, pour une plus grande solidité. Même en bois, ils se classent encore dans les petites percussions à bas coût. Très utilisé aujourd'hui dans les musiques cubaines (comme la bossa nova) et dans le jazz. Il est apprécié pour le tapis sonore qu'il procure. Bien qu'il soit facile d'accès et jouable par un débutant, ces rythmes les plus complexes demandent une certaine expérience.

Voici un modèle proposé par le français Fuzeau, aux alentours de 20€, que j'ai souvent expérimenté, et que je recommande :

Si l'on veut trouver moins cher, on n'a que l'embarras du choix. Voici par exemple un modèle en forme de poisson, plutôt joli, mais plus petit, de qualité inférieure et de provenance incertaine (tout dépend de ce que l'on cherche) :

Ou encore ce modèle ci, plus simple :

Parallemement, il y a les cloches agogo en bois qui ont un double usage. On peut taper sur les blocks de bois avec le sommet de la baguette, et utiliser le côté de cette dernière pour gratter l'instrument strié sur tout sa longueur. Un joli compromis.

Il existe aussi des guiros en métal. Celui ci se joue avec un peigne ou un grattoir fait de plusieurs broches. Le son est moins doux, plus percussif, plus tranché mais tout aussi intéressant.

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