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Y aura-t-il des partitions musicales dans le futur

25 octobre 2014
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Lionel
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Y aura-t-il des partitions musicales dans le futur

Il n’y a pas si longtemps, de très vielles partitions de musique ont été découvertes et il s’agissait d’une ouvre oubliée de Bach. La plus ancienne partition du monde a été découverte en 1950 et elle avait déjà plus de 3400 ans.

L’écriture cunéiforme n’était déjà pas simple à comprendre mais les chercheurs ont bien réussi à la traduire en notation conventionnelle. Toutes ces traces musicales du passé sont une preuve du génie de l’époque et elles peuvent encore aujourd’hui être jouées. La musique sous la forme de partition peut-être jouée partout sur notre bonne vieille planète. La musique dite « moderne », ne sera comme les autres qu’une musique ringarde qui laissera la place à une autre jouée peut être sur des instruments certainement eux-aussi futuristes.

Mais qu’en restera t-il sur le papier ? Qu’elle trace laissera-t-elle. Aujourd’hui déjà, le prix du CD fait reculer les ventes et seule la musique dématérialisée en fichier audio Mp3 est achetée sur des sites de vente en ligne tout ce qu’il y a de plus légalement du monde. DEEZER – MUSICME – FNAC – AMAZON. La SACEM, particulièrement lente à réagir qui, pendant de nombreuses années, demandait de manière obligatoire un dépôt sous la forme écrite pour la déclaration et la protection des droits d’auteur, accepte maintenant les fichiers Audio qu’elle stocke. Comment gérer des "œuvres" modernes qui elles même empruntent des "boucles sonores" ? Pas simple.

Nous avons tous du plaisir à jouer à la maison des œuvres entendues à l’aide de partitions commerciales ou des relevés, des tablatures ou même ou notation personnelle. Mais dans trois ou quatre générations comment feront-ils ? Mystère ?

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Utilisateur N°1maus le 2014-10-27 à 00h36

La partition pourrait être considérée comme un "simple bout de papier", valable seulement le temps de connaitre par cœur le morceau, c'est à dire d'en l'attente de pouvoir s'en libérer et se passer d'elle.
Par certains cotés, c'est effectivement ça, mais je n'arrive pas à penser que c'est exactement, et seulement ça.

En ce qui me concerne, la partition est souvent un point de départ pour s'évader dans des interprétations plus libres de celle ci et qui parfois ne gardent qu'un lien de plus en plus ténu avec l'original.
Cet éloignement vis a vis de celle ci peut devenir la source principale du plaisir de celui qui l' interpréterai avec beaucoup de liberté.
Même si dans mon cas particulier je me sens surtout bien lorsque la partition est traduite dans ma notation, je crois que cela resterai valable même sans cette particularité personnelle.
Il me plait a croire que la profondeur de ce plaisir pour le musicien, a de forte chance de se communiquer aux éventuels auditeurs. Ceux ci pourraient apprécier
- cette liberté d’interprétation (sous réserve quelle soit pleine de vie et d'authenticité),
- tout autant que la ligne originale.
Pour que la magie de la liberté s’opère (qu'il y ait ou pas improvisation), il faut selon moi que le musicien soit relâché, en toute tranquillité, en toute sécurité avec une partition à porté de vue, non pas pour s'y enfermer mais pour la transcender.
Cette tranquillité relative, cette forme de relâchement n'exclue nullement les tensions internes et les émotions parfois très intenses qui peuvent (et doivent?) le traverser pendant son interprétation.
L’improvisation mène souvent à ce genre de vécu mais ce peut être vrai même sans improviser.

Quoi qu'il en soit, même si les nouveaux supports techniques viendront de plus en plus modifier la forme des partitions, en les faisant naturellement évoluer, je ne crois pas que l'avenir conduira même (dans quatre génération), à la disparition des partitions.