Il est bien loin le temps ou des artistes après avoir bien festoyé dans un établissement qui affichaient leurs tableaux et diffusait leur musique
s'en sont allés sans délier leurs bourses sous prétexte que le propriétaire du lieu s'enrichirait avec leurs œuvres. C'est depuis ce temps là qu'est
née la défense des droits d'auteurs. La SACEM est celle qui, avec le temps, a le mieux résisté.
Il y a de nombreuses sociétés qui ont vu le jour et dont le but est de collecter des redevances sur les diffusions des œuvres. L'argent ainsi récolté
est redistribué aux créateurs. Mais voilà, qui dit entreprise dit frais de gestion. La SACEM, est devenue une usine avec beaucoup de personnel et il faut
donc faire des salaires et il y a aussi des responsables, assimilés Cadres supérieurs qui ne sont pas payés au même niveau. Chacun son rang social.
Donc « Casseroles » n'a rien à voir avec les chanteurs aux voix désastreuses. Mais à ce que l'on appelle aujourd'hui un "scandale". Voir le lien
Sacem et rémunération équitable inique.
La récolte des fonds est devenue si importante que certains « membres » de la SACEM se demandent comment cela se fait que leurs droits soient devenus aussi
minces. D'après des études extérieures à la SACEM, ce serait 800 millions d'euros qui seraient ainsi captés dans les poches des redevables (commerçants,
discothèques, radios, instrumentistes, chorales...) si l'on pouvait admettre que 20% de cette somme part en frais de gestion (salaires et autres) il resterait
après soustraction pas mal de « pépettes » pour la redistribution. Mais voilà, il y a une telle opacité qu'il est bien difficile de savoir exactement ce qui a
été reversé régulièrement aux artistes. D'une part parce qu'au niveau de la collecte pour les commerçants c'est devenu un forfait annuel ou un prélèvement
mensuel, sans se soucier véritablement de ce qui a été diffusé. Idem pour les discothèques. Et pour ce qui est des radios, c'est toujours les mêmes artistes
qui caracolent en tête quand ce n'est pas dans la journée que des chansons des USA et la nuit quelques chansons françaises pour être dans le quota obligatoire.
Et idem pour la "taxe".
Que les plus gros salaires lève le doigt... c'était un bon film, mais la SACEM à l'époque n'était même pas concernée. Les temps changent. Tous pourris.
Sources :
Sacem et télévision, le grand pillage
Le parachute doré de l'ex-patron de la Sacem
Le courant ne passe plus entre Youtube et la Sacem
La Sacem fusille l'I-phone
Frauder me semble difficile, vu que votre événement est dans les papiers de la Sacem. Ils ne vous oublieront pas de sitôt. Peut-être déclarer le minimum, par contre...
Ne jamais oublier que la sacem est une entreprise commerciale. Elle essaie de vous embrouiller à base de discours pseudo-moraliste mais elle n'a d'autre but que de gagner de l'argent. Et les affaires marchent bien !